L’histoire de Ver sur Mer est ancienne : le mont Fleury servit à établir un camp romain, et des restes découverts sur la plage attestent de la présence d’hommes préhistoriques dans ce qui était, à l’époque, une vaste forêt. Ver tire d’ailleurs son nom d’une légende : celle de Saint Gerbold qui, découvrant ses rivages de son temps, s’écriait : « Dieu que c’est vert ! »
Historiquement située entre deux points de l’opération Overlord, Ver-sur-Mer fut l’un des quartiers généraux de l’armée américaine au moment du débarquement. L’un des chars alliés fut conservé et est toujours exposé près du bord de la mer : un modèle Sexton. Un restaurant situé non loin de ce monument porte aujourd’hui le même nom.
Le phare de la ville servit de point de repère aux avions de chasse alliés qui se dirigeaient, de nuit, vers le havre. Il sauva également l’un des premiers avions transatlantiques, en permettant son atterrissage d’urgence en 1927.
Lieu apprécié de longue date pour ses baignades, Ver sur Mer devint une station balnéaire à partir des années quatre-vingt. La ville attire toujours autant les vacanciers, que la Conciergerie des Terres de Nacre est ravie d'accueillir tout au long de l'année.
La ligne arrière au front de mer héberge des marais, inscrits au patrimoine naturel national. L’église Saint Martin, achevée au quatorzième siècle, est classée aux monuments historiques.